ARCHEOLOGIE CONTEMPORAINE
CIN’ARCHEO
1er octobre
La prochaine séance de CIN’ARCHEO aura lieu le vendredi 1er octobre (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien).
Les spectres de la grande armée, réalisé en 2004 par Tim Robinson et Olivier Julien, 52'. Décembre 1812 : les derniers lambeaux de la Grande Armée de Napoléon battent péniblement en retraite en direction de Vilnius, la capitale de la Lituanie. Les Cosaques du Tsar Alexandre 1er sont à leurs trousses. Quelques semaines plus tard, quarante mille de ces soldats auront trouvé la mort. Une des fosses communes où leurs corps ont été sommairement ensevelis a été mise au jour en 2003, lors de la construction à Vilnius de nouveaux bâtiments d'habitation sur l'emplacement d'une ancienne caserne de l'armée soviétique. Il s'agit du premier charnier napoléonien découvert à ce jour. Et ce qu'il nous apprend modifie totalement notre compréhension des terribles derniers jours de la Grande Armée. Le film propose de suivre, aux côtés de l'équipe d'archéologues et de scientifiques dirigée par le docteur Rimantas Jankauska, pathologiste à l'Université de Vilnius, l'exhumation et l'analyse détaillée de ces milliers d'ossements. Chaque nouvelle découverte nous plonge dans la dure réalité des derniers jours de ces milliers de soldats venus de toute l'Europe, mourir pour les rêves de grandeur de l'empereur Napoléon 1er . Elles permettent
de retracer, avec l'aide du romancier britannique Paul
Britten Austin, l'histoire de la retraite de Russie. Au gré des déductions des scientifiques, les nombreuses scènes reconstituées nous font partager l'horreur croissante de ces dernières semaines et découvrir une vérité plus terrible encore.
La véritable histoire du Far West, réalisé en 2007 par Elmar Bartlmae, 52’. Où est donc l’Ouest, le vrai ? Ce documentaire bouscule les clichés en rendant compte de découvertes scientifiques récentes sur le site de Virginia City (Nevada), la ville phare de la ruée vers l’or. Des fouilles minutieuses y sont entreprises par Kelly Dixon, jeune archéologue, avec le concours de Ronald James, conservateur en
chef du musée de l’État du Nevada. Grâce aux objets mis au jour, aux techniques d’identification par l’ADN et à la consultation des archives de la ville, se révèle le vrai visage de Virginia City : celui d’une ville cosmopolite où les étrangers, même de couleur, avaient droit de cité, d’une bourgade aux moeurs évoluées et aux techniques d’extraction minière révolutionnaires pour l’époque, bref d’une cité calme et paisible, industrielle et industrieuse, très loin de la loi du plus fort exaltée par nombre de westerns hollywoodiens. Des coquilles d’huître et des restes de verres à pied attestent même que dans certains saloons, le champagne français n’était pas rare.
PROCHAINE SEANCE : 5 novembre 2010
Les premiers européens en présence du réalisateur