CONFERENCE
L'actualité archéologique de Noyon
Vendredi 24 mai 2013
DRAC de Picardie
Entrée libre
Voir le site du CIRAS
Bonne visite!!
LE BLOG DU CIRAS
Retrouvez nous sur le nouveau site internet
http://www.associationciras.fr/
CONFERENCE
L'actualité archéologique de Noyon
Vendredi 24 mai 2013
DRAC de Picardie
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Conférence :
Les fouilles de la citadelle d'Amiens
vendredi 18 janvier 2013
Malgré la neige une bonne quanrantaine de personnes sont venues assister à la conférence organisée par le Ciras vendredi 18 janvier.
Josabeth Millereux-le Bechennec nous a présenté les fouilles de la citadelle d'Amiens.
Les fouilles vont reprendre bientôt après la démolition des bâtiments et vont permettre de nouvelles découvertes.
A la fin de l'exposé, Yves Le Béchennec nous a montré quelques images des fouilles de Thézy-Glimont, qui feront l'objet d'une prochaine conférence.
Les fouilles de la citadelle d'Amiens
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 18 janvier (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien). Elle sera animée par Josabeth Millereux-le-Bechennec, responsable des fouilles.
L'entrée est gratuite
La fouille préventive de la Citadelle d’Amiens, commencée fin 2011 par le service d’Archéologie Préventive d’Amiens Métropole, fait suite à une étude d’impact réalisée par l’Afan en 2000, étude qui avait permis d’attester l’importance du potentiel archéologique de la Citadelle.
La fouille a confirmé l’implantation d’une zone d’habitats et d’espaces de conservation (silos, caves) du Ier siècle de notre ère, le long d’une voie romaine reliant Senlis à Boulogne. Elle correspond à un faubourg de la ville antique, s’étendant jusqu’à l’actuelle quartier Saint-Maurice. Aux IIIe-IVe siècles, ce secteur étant abandonné, des espaces funéraires s’installent le long de la voie. Les tombes sont aménagées et conservent les restes des repas funéraires. Cette voie nord-sud est encore présente au Moyen Age et passe par la porte Montrescu qui marque alors l’entrée nord de la Ville. A la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, cette porte est fortifiée, avant la construction de la Citadelle décidée par Henri IV à partir de 1598. Une autre voie menait au début du XVIe siècle vers Arras et a été abandonnée avant la construction des fortifications de François Ier.
Vase provenant d'une sépulture de la fin du IIIè siècle
Les objectifs de la fouille sont multiples : comprendre l’organisation du faubourg de la ville antique et sa mise en place ; comprendre l’organisation de l’espace funéraire antique nord de Samarobriva ; connaître l’évolution de la mise en place des fortifications de la ville d’Amiens de l’époque médiévale au XIXe siècle. Afin de réaliser la fouille le plus en amont possible, l’opération archéologique a été commencée avant les démolitions, c’est pourquoi la conférence propose de présenter l’état des connaissances avant une nouvelle campagne de fouille.
A lire aussi dans le blog
Amiens - fouilles de la citadelle
Fouilles de la citadelle d'Amiens : Courrier Picard du 22 avril 2012
Les fouilles de la citadelle d'Amiens - courrier picard du 20 février 2012
Amiens : Citadelle - diagnostic avant aménagement dun ensemble universitaire
Visite des fouilles de la citadelle
Journée portes ouvertes à la citadelle d'Amiens le 3 décembre
diaporama La CITADELLE
Conférence vendredi 14 décembre 2012
Le château de Coucy
par Jean Louis Bernard
Pour la dernière conférence de l'année Jean Louis Bernard est venu présenter son étude du château de Coucy.
(voir la circulaire de présentation)
Quelques images
Un grand merci à Jean-Louis Bernard pour les photos extraites de sa conférence.
Prochain Cin'archéo vendredi 4 janvier 2013
Prochaine conférence vendredi 18 janvier 2013 sur la citadelle d'Amiens
CONF’érence
14 DECEMBRE 2012
L’ÉTUDE ARCHÉOLOGIQUE DU CHÂTEAU FORT DE COUCY
(AISNE)
Entrée libre
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 14 décembre (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien).
Elle sera animée par Jean-Louis Bernard, docteur en archéologie médiévale et ingénieur de recherche à l’Inrap.
Le château fort de Coucy (Aisne) fut au Moyen Âge l’une des principales places fortes du royaume. Construit vers le milieu du XIIIe siècle par une grande famille au coeur d’une immense seigneurie qui s’étendait de Soissons jusqu’à la frontière belge actuelle, il fut profondément transformé à la fin du XIVe siècle, puis démembré et abandonné au milieu du XVIIe siècle, avant d’être partiellement dynamité en 1917. Ses vestiges colossaux sont en cours d’étude depuis une dizaine d’années par une équipe pluridisciplinaire.
Il s’agit, par un collectage systématique des épaves d’archives, des abondantes sources iconographiques et cartographiques, et par les méthodes de l’archéologie du bâti, aidées de l’infologie 3D, de vérifier les datations proposées et de comprendre les dispositions initiales de la forteresse.
Cette enquête de longue haleine est à la mesure des dimensions du site, de l’abondance de la documentation et des difficultés d’accès aux parois hautes ; elle est loin d’être terminée mais les premiers résultats sont encourageants au prix d’une méthodologie adaptée et d’un travail de terrain long et souvent fastidieux.
En suivant les programmes d’entretien architectural et de restauration, on a progressivement pu observer de près la porterie de la haute cour, le logis seigneurial, la salle des Preux, la tour de l’Avoine, mais aussi les enceintes de la bassecour et de la ville. La patiente analyse des matériaux mis en oeuvre et des techniques de maçonnerie médiévales vont bientôt aboutir à des grilles de lecture offrant des solutions de datation fiabilisées.
Jean-Louis Bernard fera le point sur les connaissances acquises et exposera les méthodes de travail employées et les conséquences que l'on peut en attendre à court terme sur la compréhension du site.
Conférence
Le CIRAS vous convie à la prochaine séance de la Société Préhistorique Française organisée par Gilles Prilaux, Marc Talon, Cyril Montoya et Luc Vallin, qui se déroulera le 26 octobre 2012 à la DRAC (Salle Robida).
Depuis septembre 2008, sur les 1700 hectares diagnostiqués, 320 indices de site ont été identifiés dont 56 concernent le Paléolithique, le Mésolithique et le Néolithique. Les fouilles, qui ont débuté en mars 2010, ont permis l’étude de 77 sites archéologiques correspondant à 31 fouilles déjà réalisées ou en cours de réalisation sur un total cumulé de 81 hectares.
Au total, c’est une centaine de projets de fouilles qui sont prévues avant le démarrage des travaux de terrassement, l’essentiel des phases de terrain devant être achevé à la fin de l’année 2013. L’objectif de cette journée, consacrée essentiellement aux périodes du Paléolithique moyen jusqu’au Néolithique, sera de présenter les premiers résultats des opérations de diagnostics et de fouilles. Une partie des communications sera consacrée aux aspects méthodologiques mis en oeuvre dans le cadre de ce chantier hors norme.
Conférence de Michaël Landolt
Vendredi 15 juin 2012 - 20h30
à la DRAC de Picardie
Quelques extraits de la conférence.
Pour des compléments vous pouvez relire notre dernier article de présentation de la conférence
CONF’érence
15 JUIN 2012
UNE DÉCOUVERTE EXCEPTIONNELLE POUR L’ARCHÉOLOGIE DE LA GRANDE GUERRE :
LA FOUILLE DE LA GALERIE ALLEMANDE DU KILIANSTOLLEN À CARSPACH EN ALSACE
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 15 juin (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint- Fuscien). Elle sera animée par Michaël Landolt, archéologue au Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan à Sélestat (Bas-Rhin).
Le site du Kilianstollen a pu être fouillé dans le cadre d’une fouille archéologique préventive en 2011. Sur le flanc de la colline du "Lerchenberg », la galerie se situe au niveau de la première ligne de front allemande, fixée à l’ouest d’Altkirch entre 1914 et 1918. Il s'agit d'un abri souterrain de grande capacité (capacité théorique de 500 soldats), construit entre 1915 et 1916, où les soldats qui occupaient les tranchées de première ligne pouvaient trouver refuge en cas de bombardement. Des recherches dans les archives allemandes ont permis de retrouver plusieurs documents concernant la construction de la galerie qui complètent les observations de terrain. La galerie orientée nord/sud, parallèle aux tranchées, mesure environ 125 m de long, 1,10 m de large pour 1,70 m de haut. Elle a été construite en sape horizontale à une profondeur située entre 3,5 et 6 m selon les techniques de travail minier.
L’historique régimentaire du Reserve Infanterie Regiment 94 et les Journaux de Marche et d’Opération de l’Armée Français nous renseignent sur les évènements du 18 mars 1918 : l'artillerie allemande pilonne le matin les lignes françaises à l’aide d’obus à gaz, puis l’après-midi, l’artillerie française concentre ses tirs sur l’Ouvrage Bulgare où se situait le Kilianstollen. La plus grande partie de la 6e Compagnie du 94e Régiment d'Infanterie de Réserve allemand trouve alors refuge dans la galerie considérée comme sûre. Après avoir essuyé trois tirs successifs, la partie sud de la galerie où la couche de terre est la plus mince, s'effondre. Trente-quatre soldats sont ensevelis et dix opération de sauvetage afin de libérer les hommes bloqués dans la galerie mais les recherches sont vite interrompues à cause des contraintes techniques. Dans l’état actuel de la documentation de fouille, il s’avère que la galerie à cédé au niveau de deux points de fragilité. Les vestiges de l’opération de secours ont également été mis en évidence. Certains tronçons non effondrés ont en effet fait l’objet d’un étaiement permettant la consolidation de la galerie. Les vingt-et-un disparus ont quant à eux pu être retrouvés.
Parallèlement aux informations sur la construction, l’architecture et l’organisation d’un abri collectif allemand de la Première Guerre Mondiale, de nombreux éléments sur la vie quotidienne du combattant pourront être tirés de cette fouille. Par exemple, l’étude d’un très gros dépotoir de première ligne apporte des informations inédites qui alimenteront de nouvelles problématiques historiques. De même, dans le cadre de l’étude des uniformes, l’étude individuelle du mobilier retrouvé en association avec chaque disparu permettra de mettre en évidence des adaptations parfois non réglementaires et d’approcher une réalité parfois partiellement éloignée de la vision réglementaire généralement présentée dans les musées.
L’étude pluridisciplinaire qui découlera de la fouille constitue déjà véritablement une importante opportunité méthodologique. La fouille du Kilianstollen est un véritable laboratoire expérimental où l’archéologue pourra
réfléchir sur les méthodes utilisées pour la compréhension de sociétés plus anciennes (anthropologie, quantification du mobilier…). Enfin, les nombreuses observations taphonomiques, réalisées sur des types de matériaux diversifiés (bois, cuirs, textiles, matériaux composites…) pourront être utiles aux archéologues et aux professionnels de la restauration.
CENTRE INTERDISCIPLINAIRE DE RECHERCHES ARCHEOLOGIQUES DE LA SOMME
Correspondance : 5 rue Henri Daussy. 80044 Amiens cedex
mel : f.payen@orange.fr
Blog internet : http://www.associationciras.org/
Pour préparer la conférence :
Aspach-Carspach. Lerchenberg et Lerchenholz (Haut-Rhin) : découvertes archéologiques sur la première ligne de front allemande (1914-1918) par Michaël Landolt (Archéologue, PAIR, UMR 7044)1, Emile Decker (Conservateur du Musée de la faïencerie de Sarreguemines), Céline Leprovost (Archéologue, PAIR), Frank Lesjean (Conseil Général de la Marne) et Olivier Putelat (Archéozoologue, PAIR, UMR 7041) : cliquer ici :
Quelques reportages vidéo
6/10/2011
13/10
15/10
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 15 juin 2012 à la DRAC de Picardie rue St Fuscien salle Robida à 20h30 Elle sera animée par Michaêl Landolt.
Une découverte exceptionnelle pour l’archéologie de la Grande Guerre : la fouille de la galerie allemande du Kilianstollen à Carspach en Alsace
Michaël LANDOLT
Archéologue au Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan à Sélestat (Bas-Rhin)
Le site du Kilianstollen a pu être fouillé dans le cadre d’une fouille archéologique préventive en 2011. Sur le flanc de la colline du « Lerchenberg », la galerie se situe au niveau de la première ligne de front allemande, fixée à l’ouest d’Altkirch entre 1914 et 1918. Il s'agit d'un abri souterrain de grande capacité (capacité théorique de 500 soldats), construit entre 1915 et 1916, où les soldats qui occupaient les tranchées de première ligne pouvaient trouver refuge en cas de bombardement. Des recherches dans les archives allemandes ont permis de retrouver plusieurs documents concernant la construction de la galerie (plan, inventaires, plan de travail) qui complètent les observations de terrain. La galerie orientée nord/sud, parallèle aux tranchées, mesure environ 125 m de long, 1,10 m de large pour 1,70 m de haut. Elle a été construite en sape horizontale à une profondeur située entre 3,5 et 6 m selon les techniques de travail minier.
L’historique régimentaire du Reserve Infanterie Regiment 94 et les Journaux de Marche et d’Opération de l’Armée Français nous renseignent sur les évènements du 18 mars 1918 : l'artillerie allemande pilonne le matin les lignes françaises à l’aide d’obus à gaz, puis l’après-midi, l’artillerie française concentre ses tirs sur l’Ouvrage Bulgare où se situait le Kilianstollen. La plus grande partie de la 6e Compagnie du 94e Régiment d'Infanterie de Réserve allemand trouve alors refuge dans la galerie considérée comme sûre. Après avoir essuyé trois tirs successifs, la partie sud de la galerie où la couche de terre est la plus mince, s'effondre. Trente-quatre soldats sont ensevelis et dix sont blessés suite à l’éboulement. Dès la tombée de la nuit, les soldats allemands tentent une opération de sauvetage afin de libérer les hommes bloqués dans la galerie mais les recherches sont vite interrompues à cause des contraintes techniques.
Dans l’état actuel de la documentation de fouille, il s’avère que la galerie à cédé au niveau de deux points de fragilité. Les vestiges de l’opération de secours ont également été mis en évidence. Certains tronçons non effondrés ont en effet fait l’objet d’un étaiement permettant la consolidation de la galerie. Les vingt-et-un disparus ont quant à eux pu être retrouvés.
Parallèlement aux informations sur la construction, l’architecture et l’organisation d’un abri collectif allemand de la Première Guerre Mondiale, de nombreux éléments sur la vie quotidienne du combattant pourront être tirés de cette fouille. Par exemple, l’étude d’un très gros dépotoir de première ligne apporte des informations inédites qui alimenteront de nouvelles problématiques historiques. De même, dans le cadre de l’étude des uniformes, l’étude individuelle du mobilier retrouvé en association avec chaque disparu permettra de mettre en évidence des adaptations parfois non réglementaires et d’approcher une réalité parfois partiellement éloignée de la vision réglementaire généralement présentée dans les musées
L’étude pluridisciplinaire qui découlera de la fouille constitue déjà véritablement une importante opportunité méthodologique. La fouille du Kilianstollen est un véritable laboratoire expérimental où l’archéologue pourra réfléchir sur les méthodes utilisées pour la compréhension de sociétés plus anciennes (anthropologie, quantification du mobilier…). Enfin, les nombreuses observations taphonomiques, réalisées sur des types de matériaux diversifiés (bois, cuirs, textiles, matériaux composites…) pourront être utiles aux archéologues et aux professionnels de la restauration.
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