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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 23:19

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Un message de Ludovic Moignet, directeur de Samara

 

affiche-samara23mars.JPG"Bonjour,

Samara rouvre ses portes le 24 mars après de nombreux travaux et  aménagements. On peut parler de « lifting ».

Nous attendons notre réouverture estivale avec impatience et avons  concocté un programme original pour le 23 et 24 mars 2013 …

Voici donc un aperçu de notre campagne de com.

Ces documents sont encore en cours de validation. Mais ça devrait  donner ça !


 

 

Cliquez pour voir le programme

Flyer

 

 

Bonne réception et à très bientôt,

Très cordialement,

Ludo



PS : de nombreux « directs » à la télé et la radio sont prévus
dès le 23. Alors restez à l'écoute."

Ludovic MOIGNET

DIRECTEUR DE SAMARA

www.samara.fr [1]

03.22.51.82.83 et 06.10.15.83.54

80 310 LA CHAUSSEE-TIRANCOURT

l.moignet@somme.fr

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 23:21

Capturelogo chaland

Reportage de France 3 Picardie sur la mise à l'eau du chaland gallo-romain de Pont-Rémy
(mettre le curseur sur 17'58)

 

http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1213_picardie_,77558542.html

 

Voir notre article

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 23:02

Le programme des prochaines activités du CIRAS

 

cinarcheo

 

15 mars, Cin'archeo : "L'intime et le monumental", documentaire sur la restauration de la Sainte Chapelle à Paris,  en présence de la réalisatrice Sarah  Clément-Colas

Prix du meilleur documentaire au festival du film archéologique Icronos à Bordeaux.

 

  L'intime et le monumental nous invite à découvrir en exclusivité la restauration de la Ste Chapelle au cœur de Paris en dévoilant les coulisses d'un chantier exceptionnel de restauration patrimoniale orchestré par le Ministère de la Culture et le Centre des Monuments Nationaux.

 

C'est un événement historique : ce lieu reçoit plus de 700 000 visiteurs par an toutes nationalités confondues ce qui fait de lui le 3ème monument le plus visité à Paris. Sa restauration vise à préserver un ensemble de vitraux unique au monde et n'a lieu que tous les cents ans...

 

En articulant les différentes disciplines (science, histoire, artisanat, métier d'art), la Sainte Chapelle de Paris est en train de renaître grâce à l'excellence des savoir-faire français.
Des maîtres verriers aux architectes, on s'interroge : restaurer, conserver, préserver...
Pourquoi ? Comment ? Pour qui ? Alibi culturel ou nécessité sociétale ?

Ce film documentaire « L'intime et le monumental... » s'offre à nous comme le partage d'une expérience dense et périlleuse, humaine et culturelle au service de la postérité.

 

Capture.JPGstechap.JPG

http://www.crescendofilms.fr/?p=31&na=75&annee=-1&titre=&genre=1&typepage=0&pp=


bande annonce : http://www.histoire.tv/histoire/videos/bandes-annonces/0,,6681150-VU5WX0lEIDQ5Ng==,00-l-intime-et-le-monumental-histoire-d-une-restauration-.html

indexhibou-copie-1

 

22 mars. Conférence autour du livre "les métamorphoses de Lascaux" de Pédro Lima, réalisé à l'occasion de l'Exposition internationale Lascaux. Avec la paticipation de Pédro Lima qui dédicacera son livre

51915441_10552827.jpg

 

 

 

cinarcheo

 

5 avril, Cin'archeo : "le messager de Lascaux" : en présence du réalisateur Bernard férié et de Jean-Paul Jouary, philosophe spécialiste du paléolithique

messager-lascaux.jpg

 

Le film est visible ici : http://aquitaine.france3.fr/evenements/index.php?page=article&numsite=6389&id_rubrique=6401&id_article=14876   

 

indexhibou

 

 

 

21 juin : Conférence de Richard Jonvel sur les fouilles de Démuin

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 13:19

 

 

Le territoire du département de la Somme à la Fin IVe-Début IIIesiècle av. n.e.

 

  carte.JPG

 

Les fouilles archéologiques ont permis d'étudier moins d'une centaine de sites datés de La Tène B2-C1 (300/200 av. n. e). Ce nombre relativement faible ne rend bien évidemment pas compte de la réalité de l'occupation des campagnes au cours de cette période. En l'état actuel de la recherche, il est pratiquement impossible de dater précisément les centaines de « fermes » découvertes par R. Agache, ni celles qui ont fait l'objet de prospections. Parmi les sites fouillés, nous trouvons des vestiges appartenant à des établissements ruraux qui, à de rares exceptions près, investissent des zones non occupées précédemment. A partir de La Tène C1, ils sont désormais protégés par des fossés traduisant une nouvelle forme d'architecture à vocation plus ou moins ostentatoire. Des espaces funéraires, parfois reliés aux habitats, se caractérisent par la généralisation de la pratique de l'incinération (du moins pour les adultes) apparue timidement à La Tène B1. Le sanctuaire primitif de Ribemont-sur-Ancre, témoignage de nouvelles pratiques rituelles, est le seul qui puisse être daté de La Tène C1, aux environs de 280 av. n. e.1

 

La culture matérielle semble aussi refléter ces évolutions, sans que l'on puisse véritablement parler de rupture. Ainsi, si le répertoire céramique voit, à la charnière LTB2/LT C1, le développement des séries à profil arrondi et des décors au lissoir, il s'inscrit malgré tout dans la tradition Aisne-Marne III antérieure (M. Friboulet et alii, 2003 ; N. Buchez, 2011, p. 320-323).

 

Ces nouvelles évolutions ont été portées au crédit, non pas des populations locales, mais de nouveaux arrivants (St. Fichtl, 1994 ; J.-L. Brunaux, 1996 ; 2000). En l'absence de sources contemporaines, il faut aller chercher chez César la trace de ces nouveaux arrivants. C'est en effet dans le Bellum Gallicumqu'il décrit les différents grands groupes ethniques peuplant la Gaule Chevelue. Parmi eux, au nord de la Seine et de la Marne, figurent les Belgesqui se distinguent par leur langue, leurs lois et leurs coutumes. Les Remi lui apprennent qu'ilsont une lointaine origine germanique et qu'ils ont chassé les Gaulois qui habitaient le territoire auparavant (B.G., I, 1, 2-32 ; B.G., II, 43). Les historiens en ont déduit que ces Belges, sous la pression d'autres groupes germaniques, auraient quitté leurs terres (partie nord de l'Allemagne ?), franchi le Rhin et emprunté la moyenne vallée de la Seine, avant d'occuper le quart nord-ouest de la Gaule. Si l'on retient l'hypothèse développée par J.-L. Brunaux, le « charnier » de Ribemont-sur-Ancre montre que cette « colonisation » ne s'est pas produite sans heurts. A l'issue d'un combat victorieux contre les populations locales, les Belges auraient édifié un gigantesque « trophée » marquant leur volonté de s’approprier ce territoire et d’en faire reconnaître les limites aux populations voisines. D'aprèsla leçon ß des manuscrits du Bellum Gallicum, une partie d'entre eux aurait constitué, dès cette époque, une entité particulière, le Belgiumcité par César (B.G. V, 12, 2, 24, 2-4, 25, 4) puis Hirtius (B.G.VIII, 46, 4, 6, 49, 1, 54,4). Il couvrait probablement la partie occidentale de la Gaule Belgique, soit au moins le territoire des futures Civitatesdes Bellovaci, des Ambianiet des Atrébati(St. Fichtl, 1994, p. 140-142 ; 2012, p. 137-138)4.

 

Au risque d'anachronisme, rien ne permettant de leur attribuer une origine gauloise, il faut peut-être y intégrer deux peuples figurant dans la liste de Pline, les Britanni(au nord des Ambianiet les Oromansaci5qui touchent au Pagus Gessoriacus(Naturalis Historia,, IV, 1066). R. Fossier (1968, I, p. 126) propose d'établir les Britannidans le Ponthieu. Pour L.-P. Delestrée (1996, p. 110), ils représenteraient ensemble un peuple maritime localisé dans le Ponthieu-Vimeu7. Sous réserve de confirmation, il semble bien que cette frange littorale se distingue du reste de la région. C'est notamment là que se trouvent les nécropoles les plus importantes, une relative concentration des tombes à armes et la plupart des dépôts en ossuaires.

 

Nous ignorons tout de l’éventuelle organisation territoriale au cours de La Tène Moyenne. Il a été conjoncturé une intégration progressive d’ensembles familiaux se réclamant d'un ancêtre communet gardant des liens très puissants, dans des cellules de base ou de « tribus » (J.-L. Brunaux, 1996, p. 18 ; 2004, p. 17-18). Le territoire occupé par celles-ci aurait peu à peu constitué les pagi8, terme latin qui serait la transcription latine du mot gaulois corios, « réunion d’hommes ou de guerriers » (Chr. Peyre, dans L.-P. Delestrée, 1996, p. 6-8). L’hypothèse a été émise d’un paguscentraloccupant, autour de la future capitale Samarobriva,un cercle d’environ 25 km de rayon soit, grosso modo, l’Amiénois actuel (R. Fossier 1968, I, p. 125). Deux villages dérivant de Mediolanum, Molliens-au-Bois et surtout Molliens-Dreuil, situés tous deux à 15 km de la Somme, pourraient constituer des lieux d'échanges excentriques. Le territoire du second possède un sanctuaire situé sur une position topographique bien en vue, à proximité de la frontière naturelle entre l’Amiénois et le Ponthieu. Mais, il n'a livré aucun élément de datation antérieur à la Tène finale. La question reste donc ouverte et ne sera probablement résolue que par une étude fine qui pourrait mettre en évidence différents faciès culturels (céramique notamment), à supposer que ceux-ci traduisent bien des communautés particulières.

 

Selon unrythme qui nous échappe, les liens plus ou moins lâches qui auraient maintenu ces différentes entités -supposées ou réelles- se seraient progressivement resserrés pour aboutir à ce que César appelle la Civitas(J. Foviaux, 1986, p. 43). Si le nom qu’ils se sont donnés a pu être utilisé bien avant, ce n’est qu’à partir du milieu du Iersiècle avant n.è, qu'ils sont cités par les sources littéraires. Deux de ces peuples notamment nous concernent : les Viromandui et les Ambiani. Les premiers sont localisés à l’est du département, dans une bonne partie du Santerre et du Vermandois, sur le haut cours de la Somme. Les seconds, à partir de leur supposé noyau central se seraient étendus à l’est et à l’ouest pour occuper finalement une bonne partie du département actuel et la partie méridionale du Pas-de-Calais jusqu’à la Canche. Comme l’a montré J.-L. Massy (1983, p. 16-17) qui a confronté les hypothèses d'H. d'Arbois de Jubainville (1891, p. 36-37), G. Dottin (1920, II, p. 91, 213) et Ch.-J. Guyonvarc’h (p. 386-388), le sens de leur ethnonyme ne s’y oppose pas, la préposition ambi- étant dérivée d'un prototype indo-européen qui signifierait en gaulois "autour, de chaque côté, de part et d'autre". Le nom des Ambianis'expliquerait ainsi par leur position de part et d'autre des rives de la Somme.

 

92

 

 


 

Bibliographie

 

Arbois de Jubainville H. (d'),

1891= Les noms gaulois chez César et Hirtius, Paris, 1891.

 

Bayard D., Massy J.-L.,

1983 = Amiens romain, Samarobriva Ambianorum, Amiens, R.A. Picardie, 1983, 374 p.

 

Brunaux J.-L.,

1996 = Chronologie et histoire: les lieux de culte dans la genèse du Belgium » dans LEJARS T. dir. - Le Nord de la Gaule et la chronologie du second Age du Fer, actes de la table ronde de Ribemont-sur-Ancre, oct. 1994, R.A.P., 3/4, Amiens, p. 209-221.

2000 = La mort du guerrier celte. Essai d’histoire des mentalités, dans Verger St., Rites et espaces en pays celte et méditerranéen. étude comparée à partir du sanctuaire d'Acy Romance (ardennes, france, collection de l’Ecole Française de Rome, 275, 2000, p. 231-251.

2004 = Guerre et religion. Elssai d’anthropologie celtique, Errance, 2004, 179 p.

 

Buchez N.,

2011b = La Protohistoire récente - Etat de la documentation et principaux résultats issus de la fouille des sites funéraires de La Tène moyenne à La Tène finale sur les grands tracés linéaires en Picardie occidentale, dans Bayard D., Buchez N., Depaepe P., dir, 2011, p. 267-334.

 

Delestrée L.-P.,

1996 = Monnayages et peuples gaulois du Nord-Ouest, Paris, Errance, 1996, 144 p.

 

Delmaire R.,

1974 = Civitas Morinorum, pagus Gesoriacus, civitas Bononensium, Latomus, t. 33, 2, 1974

 

Desjardins E.,

1876-1893 = Géographie historique et administrative de la Gaule romaine, Paris, 1876-1893, 4 vol.

 

Dottin G.,

1920 = La langue gauloise, 2 vol., Paris, 1920.

 

Fichtl St.,

1994 = Les Gaulois du Nord de la Gaule (150-20 av. J.-C.), Paris, Errance, 1994, 190 p.

2012 = Les peuples gaulois - IIIe-Ier siècle av. J.-C., Errance (Editions), 2012, 255 p.

 

Fossier R.,

1968 = La terre et les hommes en Picardie jusqu’à la fin du XIIIe siècle, Paris-Louvain, 1968, (Publ. Fac. Lettres et Sciences Humaines de Paris-Sorbonne, Série Recherches, t. 48-49), 1968, 824 p. en 2 vol., pl. et cartes.

 

Foviaux J.,

1986 = De l'Empire romain à la féodalité, T. I, Droit et institutions, Paris, 1986, 464 p.

 

Friboulet M. et alii,

2003 =Friboulet M., Buchez N., Desenne S., Gaudefroy St., Malrain Fr., Pinard Est., Robert Br. Caractérisation des ensembles céramiques des IVe et Ille siècles avant notre ère dans la région picarde. In :MENNESSIER-JOUANNET Christine, ADAM Anne-Marie, MILCENT Pierre-Yves éd. - La Gaule dans son contexte européen aux IVe et IIIe siècles avant notre ère :actes du XXVIIe colloque international de l'AFEAF (Clermont-Ferrand, 29 mai - 1er juin 2003) - thème spécialisé. Lattes : Éd. de l'Association pour le développement de l'archéologie en Languedoc-Roussillon, 2007, p. 35-67 (Monographies d'Archéologie Méditerranéenne, Hors-Série ; 2)

 

Guyonvarc’h Ch.-J.,

1966= Les noms des peuples belges, OGAM-CELTICUM, XV, 106, 1966, 385-400.

 

 


1 Signalons le bâtiment à probable vocation cultuelle associé à un espace funéraire de Boves daté de La Tène B2 et le « proto fanum » de Méaulte mis au jour dans une contexte funéraire qui débute à La Tène C1.

2 Gallia est omnis divisa in partes tres, quarum unam incolunt Belgae, aliam Aquitani, tertiam qui ipsorum lingua Celtae, nostra Galli appellantur. Hi omnes lingua, institutis, legibus inter se differunt. Gallos ab Aquitanis Garumna flumen, a Belgis Matrona et Sequana dividit. Horum omnium fortissimi sunt Belgae, propterea quod a cultu atque humanitate provinciae longissime absunt, minimeque ad eos mercatores saepe commeant atque ea quae ad effeminandos animos pertinent important, proximique sunt Germanis, qui trans Rhenum incolunt, quibuscum continenter bellum gerunt.

3 Cum ab iis quaereret quae civitates quantaeque in armis essent et quid in bello possent, sic reperiebat: plerosque Belgos esse ortos a Germanis Rhenumque antiquitus traductos propter loci fertilitatem ibi consedisse Gallosque qui ea loca incolerent expulisse, solosque esse qui, patrum nostrorum memoria omni Gallia vexata,....

4 Cette hypothèse d'une entité particulière est ancienne : N., Sanson d'Abbeville, 1635.

5 Ern. Desjardins (t. I, p. 369 et t. II, p. 455) penche pour une mauvaise lecture et propose la restitution Ora Marsacis, dénomination purement topographique dont le pays de Marck, au delà de Calais, serait l'héritier. Le peuple serait alors celui des gens de Gesoriacum, c’est-à-dire les Morini.

6…dein Menapi, Morini, Oromarsaci iuncti pago qui Gessoriacus vocatur, Britanni, Ambiani, Bellovaci, Bassi. Introrsus Catuslugi, …..

7 R. Delmaire (1974, p. 273), qui adopte une position plus radicale, penche pour une corruption du texte de César et propose la restitution : « en face » des Britanni, les Ambiani.

8 Quoique discutée, l'étymologie de pagus est rapprochée de la racine du verbe pa(n)gere, le sens étant "ficher en terre, enfoncer, planter" une borne pour délimiter.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 18:24

Abugnata : Inauguration 


DSC04323

 

samedi 2 mars 2013 à 15 heures

 

au chantier naval de Pont Rémy

Chemin du halage

 

Voir le site des Ambiani

 

  voir infos (INRAP)

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 19:03

Nicolas Sanson :

Britannia ou Recherche de l’Antiquité d’Abbeville, 1636, XVI-112 p.


illustration.JPG

Le cartographe Nicolas Sanson, également appelé Nicolas Sanson d'Abbeville ou Sanson d'Abbeville, est né le 20 décembre 1600 à Abbeville.

 

A partir du passage suivant de Strabon1 : « Πολύβιος, μνησθεὶς τῶν ὑπὸ Πυθέου μυθολογηθέντων, ὅτι Μασσαλιωτῶν μὲν τῶν συμμιξάντων Σκιπίωνι οὐδεὶς εἶχε λέγειν οὐδὲν μνήμης ἄξιον ἐρωτηθεὶς ὑπὸ τοῦ Σκιπίωνος περὶ τῆς Βρεττανικῆς, οὐδὲ τῶν ἐκ Νάρβωνος οὐδὲ τῶν ἐκ Κορβιλῶνος, αἵπερ ἦσαν ἄρισται πόλεις τῶν ταύτῃ, Πυθέας δ᾽ ἐθάρρησε τοσαῦτα ψεύσασθαι. » (Géographie, IV, 2,1) ainsi traduit : « Polybe2 en parle dans le passage où il rappelle toutes les fables débitées par Pythéas3 au sujet de la Bretagne. «Scipion, dit-il, ayant appelé des Massaliotes en conférence pour les interroger au sujet de la Bretagne, aucun d'eux ne put le renseigner sur cette contrée d'une façon tant soit peu satisfaisante, les négociants de Narbonne et de Corbilon pas davantage ; et c'étaient là pourtant les deux principales villes de commerce de la Gaule : on peut juger par ce seul fait de l'effronterie avec laquelle Pythéas a menti» (Traduction Amédée Tardieu, 1867), Sanson fait une confusion en faisant de Βρεττανικῆς le nom d'une ville qu'il localise à Abbeville. Il en fait ainsi, dès avant la seconde guerre punique, une ville florissante des Gaules et une tête de pont pour la colonisation de la Grande-Bretagne actuelle.

 

Il s'appuie sur deux autres passages, l'un de Pline qui mentionne un peuple nommé Britanni, l'autre de César, qui fait venir du Belgium les peuples qui se sont établis sur la côte méridionale de la Grande-Bretagne. Il en déduit que la Picardie faisait partie du Belgium, ce en quoi il a raison, et que dans la Picardie nulle autre ville ne convient mieux à Britannia que celle d'Abbeville, ce en quoi il a évidemment tort !

 

Cette assertion a été combattue en 1646 par Philippe Labbé dans Les véritables antiquités d'Abbeville, opposées à la fausse Bretagne du Sr Sanson, dans Tableaux méthodiques de la Géographie Royale, Paris, 1646, p. 16.

 

Pour accéder au document cliquez ici

 

1 Géographe grec né à Amasée dans le Pont (actuelle Amasya en Turquie) vers 64 av. J.-C.1, mort entre 21 et 25 après J.-C.

2 Né vers 208 av. n.è. à Mégalopolis, décédé vers 126, il est consiséré comme l'un des plus grands historiens grecs de son temps.

3 Navigateur natif de Marseille qui vivait probablement vers 350 avant J. C.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 12:54

Ville de Péronne

Musée municipal Alfred-Danicourt

 

Programmation culturelle 2013 > Découvertes de l’archéologie

 

 

Pour l’année 2013, place à l’archéologie, thème du nouveau cycle de conférences et d’exposition du musée municipal de Péronne. Une présentation des découvertes réalisées lors des fouilles dans la Somme sur le tracé du futur canal à grand gabarit sera proposée par un archéologue de l’INRAP. Le Service régional d’archéologie de Picardie reviendra quant à lui sur les résultats des recherches archéologiques sur Péronne. Enfin grâce à Samara, Parc naturel de la Préhistoire, nous découvrirons le monde de la reconstitution.

 

En septembre, nous bénéficierons de la présence dans notre ville du Dr Philippe Charlier, dont les travaux sur de célèbres reliques historiques font désormais référence. Il donnera le coup d’envoi d’une exposition exceptionnelle : pour la première fois depuis 1914 et la destruction totale du musée municipal, des momies seront à nouveau exposées à Péronne.

 

30 mars > 15h00 > conférence Archéologie sur le canal Seine-Nord Europe : premiers résultats des recherches, par Gilles Prilaux, archéologue de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)
 
> 16h30 > réouverture au public du Musée Alfred-Danicourt ; dans la journée, animation pédagogique par Samara, le Parc naturel de la Préhistoire.

 

logo CIRAS25 mai > 15h00 > conférence Les découvertes archéologiques à Péronne, par Tahar Ben Redjeb, ingénieur d’études au Service régional de l’archéologie (DRAC), directeur du Festival du film d'archéologie d'Amiens.

 

 

logo CIRAS6 septembre > 20h00 > séance décentralisée du Festival du film d'Archéologie d'Amiens, projection des documentaires Le mystère de la tête d’Henri IV et L’affaire Agnès S, deux enquêtes historiques pour lesquelles l’équipe d’anatomopathologie du Dr Charlier fut sollicitée.

 

7 septembre > 15h00 > inauguration de l’exposition Le Miroir du Temps > 15h30 >  conférence sur le thème de L’archéologie et l’étude des corps humains anciens, par Philippe Charlier, docteur en médecine légale, paléopathologiste, auteur de plusieurs ouvrages sur les morts célèbres de l’Histoire.

 

7 septembre - 12 octobre > exposition Le Miroir du Temps ; présentation de momies modernes européennes, histoire de la momification et de l’embaumement à travers les âges.

 

23 novembre > 15h00 > conférence Reconstituer pour mieux comprendre le passé, par Ludovic Moignet, directeur de Samara, Parc naturel de la Préhistoire.

 

 

                                                       

 

Musée Alfred-Danicourt

Hôtel de ville de Péronne

BP 20045 - 80201 Péronne cedex

Tel : 03.22.73.31.10   Fax : 03.22.73.31.01

http://www.ville-peronne.fr/index.php/fre/Peronn-Culture/Musee-Alfred-Danicourt

 

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:45

Epave d’Epagnette, Somme.
Campagne de fouille 2012
Eric RIETH
CNRS (LAMOP)
Musée national de la Marine

 

1. Découverte de l’épave
C’est au cours d’une prospection subaquatique thématique conduite sous la direction de Christophe Cloquier dans le cadre de ses recherches doctorales sur les aménagements médiévaux et modernes de la Somme (thèse soutenue en mars 2012) que deux épaves ont été découvertes en 2002 au niveau du village d’Epagnette (Somme). L’une est celle d’une petite barque à fond plat d’époque contemporaine et l’autre, chargée de tuiles, est celle qui est l’objet de la fouille.


 Elle repose le long de la rive gauche de la Somme sur laquelle est aménagé le chemin de halage, à l’extrémité aval d’une section de la Somme rectiligne sur près de 400 m et bornée par deux petits méandres en amont et en aval, ce dernier précédant le grand méandre située entre les lieux-dits Les Roques, en rive droite, et Les Près Roque, en rive gauche. L’épave se trouve au bas de la pente de la rive gauche, à une profondeur moyenne comprise entre 2,50 m et 3 m. Au niveau de l’épave, le lit mineur de la Somme est constitué d’une couche épaisse de sables fluviatiles.


Il apparaît évident que le paysage contemporain de la Somme, tant celui du lit mineur que celui du lit majeur, correspond à une évolution récente du fleuve liée, notamment, à sa canalisation au cours du XIXe siècle et, plus récemment aux travaux faisant suite aux inondations des années 2000


2. Les objectifs de la fouille

L’étude de l’épave d’Epagnette et de sa cargaison s’inscrit dans le prolongement direct du programme de recherche interdisciplinaire sur les batelleries fluvio-maritimes médiévales et modernes (direction Eric Rieth) et de la fouille programmée (2005-2010) de l’épave de la première moitié du XVe siècle EP1- Canche, Beutin, Pas-de-Calais, et de son environnement nautique. Après l’étude de cette épave d’un caboteur fluvio-maritime de la première moitié du XVe siècle, l’étude de l’épave EP1-Epagnette, en relation avec son environnement, apparaissait constituer un possible modèle de comparaison particulièrement pertinent.

Après une campagne d’évaluation de l’épave en 2011, un programme de fouille pluriannuelle (2012-1014) a été élaboré.


C’est dans le cadre de l’archéologie nautique en contexte fluvial que les objectifs de la fouille ont été définis. Ce ne sont plus seulement les moyens de transport par eau et les aménagements des rives des cours d’eau en contexte urbain et rural qui sont étudiés, mais l'ensemble des témoignages matériels, archéologiques et paléo-environnementaux, rattachés aux milieux fluviaux en tant qu'espaces nautiques. Ainsi, tous les aspects constitutifs des réalités fonctionnelles de ces espaces comme milieux naturels et aménagés, axes de communications et d'échanges, espaces d'exploitation des richesses halieutiques et d'utilisation de l'énergie hydraulique ... sont prises en compte. En outre, chacune de ces fonctions est désormais envisagée par rapport à l'ensemble du « système fonctionnel nautique » de la voie d’eau. Ainsi, ce ne sont plus les seuls vestiges d'un bateau qui sont l'objet d'une analyse mais l'intégralité des données identifiables associées à ce bateau - des modifications géomorphologiques du fleuve aux conséquences, du point de vue des conditions de navigation, résultant de la position de l’épave dans le lit mineur - qui sont prises en considération. Cette évolution de la définition de l’archéologie nautique se traduit par une double mutation, du point de vue thématique et méthodologique, conduisant d'une archéologie des structures (épave, appontement, quai, pêcherie, épis, gué, pont, bac …) à une archéologie des relations entre structures et espaces fluviaux (lit mineur et rives).


Deux objectifs principaux avaient été définis pour la campagne de fouille 2012, première année du programme pluriannuel :
1. Etude de la cargaison de tuiles à l’intérieur d’un carroyage de 3 m x 3 m situé dans le prolongement amont du sondage de 2011. L’objectif était d’étudier la composition de la cargaison et la disposition du chargement. En effet, l’épave d’Epagnette est l’une des premières, voire la première épave située en contexte fluvial, à permettre une telle étude. Il était essentiel d’engager une étude aussi rigoureuse et ordonnée que possible de cette cargaison.
 2. Etude des vestiges architecturaux après démontage de la cargaison de tuiles à l’intérieur du carroyage de 3 m x 3 m préalablement établi. L’objectif était de poursuivre et  l’étude architecturale en essayant principalement de déterminer la nature de la structure du fond (quille ou sole), la méthode de construction (« bordé premier », « membrure première », « sur sole »), la présence de calfatage, la hauteur de la coque.


3. Organisation
Cette fouille se rattache au programme de recherches en archéologie nautique mené dans le cadre du Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP, UMR 8589 du CNRS-université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne) au sein du pôle « Histoire et archéologie des techniques » dirigé par le responsable de la fouille.


Le financement de l’opération a été assuré par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Picardie et le Conseil général de la Somme (service départemental d’archéologie de la Somme). La gestion a été assurée par le CIRAS (Centre Interrégional de Recherches Archéologiques de la Somme).


C’est dans le cadre d’une convention de collaboration scientifique entre le LAMOP et le DRASSM (ministère de la Culture) que s’est inscrite la fouille conduite du 4 au 15 juin 2012. Dans ce cadre administratif, l’équipement de fouille et de prises de vues subaquatiques ainsi que le matériel de plongée ont été mis à la disposition du chantier par le DRASSM.

Fig.-1.JPGFig. 1. Un archéologue-plongeur installe un tuyau de moto-pompe. Photo E. Champelovier, DRASSM, ministère de la Culture
Au cours de la campagne de fouille 2012, 66 plongées individuelles d’une durée moyenne de 70 minutes représentant un temps total de travail subaquatique de 77 heures 16 minutes ont été réalisées. Depuis 2011, 94 plongées individuelles d’une durée moyenne de 69 minutes représentant un temps de travail subaquatique de 108 heures 45 minutes ont été effectuées.


4. Les résultats
Datation du bateau
Les analyses dendrochronologiques réalisées, dans l’état actuel des prélèvements, sur 5 échantillons de chêne montrent que tous les bois sont contemporains. Ils ont peu de cernes, pas d’aubier et des croissances très élevées. La date de la dernière valeur calculée est de 1718. Il s’agit de la date post quem à partir de laquelle les chênes ont été coupés. La poursuite des prélèvements d’échantillons de bois possédant, dans la mesure du possible, de l’aubier devrait permettre de préciser l’année de la coupe des éléments constitutifs du bateau et, éventuellement, de son utilisation et de ses réparations

 

Datation de la cargaison
Les analyses de thermoluminescence menées, au stade présent de l’étude, sur 7 échantillons de deux modèles de tuiles de la cargaison - tuiles plates à crochet et tuiles rondes faîtières - ont mis en évidence deux caractéristiques. Les tuiles plates, bien que très similaires morphologiquement, présentent des âges variés compris dans une fourchette chronologique large s’étendant de la moitié du XVIIe siècle au début du XVIIIe siècle (1650-1725). Cette  longue séquence chronologique de 75 ans pourrait correspondre à une cargaison provenant de plusieurs phases de production de même origine ayant été stockées avant la construction du bateau. Elle pourrait également correspondre à une cargaison de tuiles de réemplois.  A l’inverse, les tuiles faîtières ont une datation homogène qui s’étend sur 35 ans (1695-1730). Cette courte séquence chronologique pourrait correspondre à une cargaison issue d’une même production plus ou moins contemporaine du bateau et en cohérence avec la datation dendrochronologique des bois de la coque. 


Les vestiges de la coque
En 2011, l’étude des vestiges du bateau avait porté sur une longueur de 1,50 m et une largeur de 0,95 m. Les vestiges étudiés correspondaient à la plus grande partie d’un flanc du bateau. Le flanc, en position architecturale fonctionnelle verticale, reposait en réalité à plat sur le fond de la Somme  et indiquait qu’il s’était rompu à sa base et  abattu à la suite du naufrage. Ce flanc, bien conservé et recouvert par la cargaison de tuiles ayant basculé en place en synchronisme avec l’abattement du flanc, est constitué de 4 virures (planches alignées du flanc) en chêne assemblées à clin (avec un recouvrement partiel) par des clous en fer enfoncés de l’extérieur du bordé (l’ensemble des virures du flanc) et dont la pointe est écrasée intérieurement sur une contre-plaque en fer. Les planches du bordé ont une largeur moyenne de 27 cm pour une épaisseur moyenne de 3 cm.


En 2012, la fouille a concerné une longueur de coque de 3 m de long et 1,65 m de large. Outre les vestiges en place du bateau, plusieurs pièces de charpente isolées et désassemblées de la coque par suite, probablement des travaux de curage et d’aménagements des années 2000, ont été étudiées. Plusieurs caractéristiques nouvelles ont été mises au jour. D’une part, le flanc du bateau bordé à clin apparaît constitué de 5 virures dont la plus haute semblerait associée à une serre intérieure (pièce de renfort longitudinal)  et à un plat-bord (pièce de renfort longitudinal du haut du flanc). D’autre part, la partie inférieure du flanc semblerait prendre appui sur une virure appartenant au fond plat (la sole) du bateau. Il s’agit là d’une donnée architecturale particulièrement importante permettant ainsi de rattacher le bateau à une construction dite « sur sole », de tradition fluviale (et dans certains cas fluvio-maritime), fondamentalement différente, du point de vue conceptuel et structural, d’une construction « sur quille » de tradition spécifiquement maritime. Par ailleurs, les virures de la sole d’une épaisseur moyenne de 4 cm, sont assemblées entre elles au niveau de leur can (leur tranche) par le biais d’une entaille à mi-bois courant sur toute la longueur des virures. Des gournables (chevilles en bois) de 1,3 cm de section moyenne assurent l’assemblage entre deux virures. Ce type d’assemblage apparaît totalement inédit. Une dernière caractéristique a été mise en évidence à partir d’une planche de sole isolée et désassemblée. La forme de cet élément du fond du bateau indique que celui devait se terminer en pointe ou en tableau (dans le cas de l’arrière de la coque).


Le mode de chargement de la cargaison
La cargaison de tuiles a donné lieu, depuis 2011, à une étude destinée à restituer le mode de chargement d’origine de la cargaison. Rappelons d’une part qu’une partie très significative du  chargement repose en place sur l’un des flancs du bateau et, d’autre part, qu’aux deux modèles de tuiles (tuile plate à crochet et tuile courbe faîtière) identifiés en 2011 s’en ajoute un troisième type (tuile  trapézoïdale arêtière) reconnu en 2012. L’étude in situ de la cargaison  a porté en 2012 sur 695 tuiles (568 tuiles en place ou peu remaniée) dont les tuiles plates à crochet constituent plus de 80% des individus.

Fig. 2Fig. 2. Vue planimétrique de la cargaison de tuiles étudiée en 2012. A gauche, les vestiges architectures (quatre virures à clin et allonge) fouillés en 2011. Topographie et 3 D Pierre Texier.

Fig. 3

Fig. 3. Vue axonométrique (vers la rive gauche) de la cargaison en place fouillée en 2012. L’organisation des différents lots de tuiles apparaît nettement. Topographie et 3 D Pierre Texier.

Ces tuiles plates à crochet sont disposées de deux manières différentes entre l’intervalle séparant deux allonges (éléments verticaux de la membrure associés au flanc). Une première rangée est disposée de chant sur la face interne du bordé à clin. Une seconde est posée à plat sur la première et suivant une orientation perpendiculaire. Les tuiles sont empilées avec leur crochet placé alternativement d’un côté et de l’autre. Cette disposition tête bêche des crochets évite ainsi de mettre le crochet d’une tuile en contact avec celui de l’autre tuile. L’épaisseur d’une tuile sépare chaque crochet.

Fig. 4Fig. 4. Lots de tuiles plates à crochet en place. Photo. E. Champelovier, DRASSM, ministère de la Culture
 

 

Les tuiles faîtières, rangées à l’origine verticalement ou légèrement inclinées, reposent désormais à plat sur le flanc.


La position des tuiles trapézoïdales (arêtières)  restent encore à préciser.

Les tuiles
L’étude a concerné en 2012 un premier échantillonnage de 10 tuiles des trois modèles identifiés provenant pour l’essentiel des différents lots de la cargaison étudiés in situ. Les tuiles sont  à texture légèrement feuilletée et de couleur rouge pour les tuiles plates et faîtières, et brune pour les tuiles trapézoïdales. Les deux premiers modèles ont été produits avec une argile très sableuse contenant de nombreuses particules siliceuses fines et des nodules calcaires et le troisième modèle avec une argile contenant des inclusions de galets arrondis. De structure similaire, elles sembleraient correspondre à une production homogène de la région d’Abbeville.


 

 

Les modules des deux principaux types de tuiles sont les suivants :


-    tuile plate à crochet : 23, 5 cm de long, 16,5 cm de large, 1,3 cm d’épaisseur
-    tuile arrondie : 35,5cm de long, 31 cm de large, 1,7 cm d’épaisseur.


La qualité relativement médiocre de ces tuiles moulées non glaçurées semblerait correspondre à des productions plutôt destinées à la couverture d’édifices utilitaires (grange, dépendance …) qu’à celle de bâtiments d’habitation.

La typo-chronologie de ces tuiles est en cohérence avec la datation fournie par les analyses par thermoluminescence.

 

 

 

5. Conclusion
Parallèlement à la fouille de l’épave, des études documentaires (archives départementales, archives nationales, bibliothèques) sont conduites dans la perspective de restituer l’ancien  paysage fluvial de ce bief de la Somme contemporain de l’épave et différent, de maints points  de vue, ce qu’il est de nos jours. Ces études documentaires sont aussi orientées vers la connaissance de l’économie régionale des transports par eau et de la batellerie du début du XVIIIe siècle.

 

 

Equipe de fouille
Fabrice Casagrande (INRAP, direction Grand Sud-Ouest, DOM-TOM)
Etienne Champelovier (DRASSM, ministère de la Culture)
Christophe Cloquier (bibliothèque universitaire Université de Rouen)
Ine Demerre (Institut Flamand du Patrimoine, VIOE, Belgique)
Jean-François Jeu (FFESM, Groupe de plongée épaves Pas-de-Calais)
Maxime Lhomel (étudiant en Master 1, Université de Lille 3)
Michel Philippe (doctorant, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Peter van der Plaesten (Provinciaal Archeologisch Museum, Zuid-Oost-Vlaanderen, Belgique)
Eric Rieth (CNRS LAMOP/Musée national de la Marine)
Virginie Serna (Mission de l’Inventaire général du patrimoine culturel, ministère de la Culture)
Pierre Texier (INRAP, direction Grand Sud-Ouest)


Dendrochronologie

 Victoria Asensi (Xylodata)
Catherine Lavier (LAMS/UMR 8220 : CNRS-UPMC)
Nicolas Lira (stagiaire LAMS/UMR 8220 : CNRS-UPMC)


Thermoluminescence
Elisa Porto (C2RMF)
Antoine Zink (C2RMF)


Etude des tuiles
Sandrine Mouny (Laboratoire EA TRAME 4284, Université de Picardie, Amiens)


Remerciements
Merci à Tahar Ben Redjeb (SRA Picardie) pour son appui constant et son aide si efficace avant, pendant et après l’opération. Merci aussi aux responsables du CIRAS (Centre Interrégional de Recherches Archéologiques de la Somme) qui ont accepté d’assurer la gestion de l’opération avec un remerciement particulier à la trésorière Elisabeth Pruvost. Merci à Eric Balandra pour les nombreux documents sur l’histoire régionale si généreusement transmis et pour ses commentaires historiques.

Légendes des figures
Fig. 1. Un archéologue-plongeur installe un tuyau de moto-pompe. Photo E. Champelovier, DRASSM, ministère de la Culture
Fig. 2. Vue planimétrique de la cargaison de tuiles étudiée en 2012. A gauche, les vestiges architectures (quatre virures à clin et allonge) fouillés en 2011. Topographie et 3 D Pierre Texier.
Fig. 3. Vue axonométrique (vers la rive gauche) de la cargaison en place fouillée en 2012. L’organisation des différents lots de tuiles apparaît nettement. Topographie et 3 D Pierre Texier.
Fig. 4. Lots de tuiles plates à crochet en place. Photo. E. Champelovier, DRASSM, ministère de la Culture
Fig. 5. Planche de sole (IND 10) prélevée à terre pour relevé et étude détaillée avant d’être immergée en fin de journée. On distingue l’entaille à mi-bois aménagée le londg du bord rectiligne. Photo P. van der Plaesten.



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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:44

Animated Gif Cinema (38) L'assemblée générale du Ciras a eu lieu vendredi 8 Février 2013 salle Robida rue St Fuscien à Amiens

 

Après la rétrospective des activités de l'année 2012 sous forme de diaporama, le bilan financier de l'association et le renouvellement du CA, la soirée s'est poursuivie par la projection du film de Jérôme Prieur "Vivement le cinéma"

vlc-2.jpg

 

Nous avons eu le plaisir d'accueillir Jérôme Prieur qui a commenté son film et répondu aux questions du public.

Voir le site de la cinémathèque française

 

La soirée s'est terminée par un cocktail sur le thème du cinéma.

 

Quelques photos de la soirée...

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 12:07

Info du musée de Picardie

 

A l’occasion de l’exposition « Le Temps des Romains : perception, mesure et instruments », Mme Christine Hoët-Van Cauwenberghe,  Maître de conférences en Histoire romaine (Université Lille 3), animera

 

jeudi 7 février à 19h 

dans la chapelle du Musée de Picardie

une conférence 

Cadrans solaires portatifs antiques : un nouvel exemplaire provenant des Balkans

 

Les cadrans solaires antiques sont des instruments de mesure du temps bien connus. L’archéologie a livré plus de 570 cadrans fixes. Selon Vitruve, existaient également des cadrans portatifs. Des notices circulant dans l’Empire permettaient de les réaliser facilement pour l’usage des voyageurs.

Seulement deux douzaines sont connus pour l’ensemble du monde romain antique et du début de la période byzantine. La conférence présentera un exemplaire exceptionnel provenant des Balkans, sans doute de Bulgarie, daté entre l’époque flavienne et le règne de l’empereur Constantin dont la reproduction est actuellement exposée au Musée.  De la forme d’un disque de laiton à suspendre, il s’adaptait à des latitudes différentes et permettait de lire l’heure temporaire en fonction du calendrier.

 

Tarifs :

7.25 € (tarif plein) et 3.10 € (tarif réduit)

Inscriptions :

Par mail c.poty@amiens-metropole.com ou par téléphone : 03 22 97 14 00

 

En espérant vous y accueillir nombreux, vous,  vos élèves ou collègues et restant à votre disposition

Bien cordialement,

 

Isabelle Brunero

Médiatrice culturelle

Musées d’Amiens Métropole

48, rue de la République, 80000 Amiens

Tél. : 03.60.01.02.59

 

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